La Bramadora et Colegio Lastenia, Universidad Tecnica de Manabi

Mercredi 8 août - Bramadora – Unión y Progreso

A nouveau 2 heures de ranchera sur une route plus que chaotique ont été nécessaires pour atteindre La Bramadora. Cette fois-ci Laureline et Gwendoline se sont rendues tôt le matin au Colegio Unión y Progreso pendant que Anne-Laure était seule au Colegio de jeunes filles Lasteña.

Accompagnées de la soeur de Cruz, notre contact local, nous sommes allées tambouriner toutes les trois au portail du Colegio en patientant pour que quelqu’un vienne nous ouvrir… Dix minutes sont passées avant que l’on puisse rentrer dans l’enceinte de l’établissement mixte, aux couleurs du Brésil.

Chacune de nous a pris en charge une classe, avec des élèves particulièrement éveillés! Taux de participation record et attention de l’audience à son maximum, une intervention de rêve!

1h45 après, il était déjà temps de retourner sur nos pas (seulement 2 rancheras vers El Carmen dans l’aprés-midi, pas intérêt à les laisser passer!) afin de poursuivre le programme serré avec une intervention l’après-midi (finalement repoussée au lendemain!). Mais avant de partir nous avons remis une malette pédagogique à Roberto, le directeur du Colegio Unión y Progreso, et une autre à Olga, elle-même promotrice de santé auprès d’un groupe de femmes à Bramadora.

Portant un grand intérêt aux informations que nous dispensons, elle souhaite se former et ainsi les diffuser aux maximum auprès des publics les plus vulnérables, à savoir les femmes et les jeunes.

Colegio de señoritas Lasteña Vera Isabel Pinargote.

Anne-Laure: "Mercredi 8 août, 8h du matin, me voilà toute seule au colegio de señoritas afin de rencontrer toutes les classes de « basico » (de 12 à 15 ans). Alors que mes 2 collègues montaient dans la ranchera des 5h30 en direction de Bramadora, j’ai eu le privilège de parcourir les 4 petits Kms qui isolent le collège de la ville en…moto ! Type cross et avec chauffeur s’il vous plait !

Un peu moins de 400 élèves (200 en basico) dans cet établissement public ou l’inscription coûte 25$ à l’année et à laquelle s’ajoutent 10$ de frais de transport et 20$ d’uniforme, les manuels étant prêtés par l’Etat. L’établissement dispose d’une très grande salle de conférences, d’une toile et son rétroprojecteur, DVD, sono : le grand luxe ! Nous avons donc séparé ces jeunes filles de basico en 2 groupes d’une centaine d’élèves, chacun ayant participé à l’une des 2 charlas consécutives. J’ai pu (à mon grand soulagement) vite abandonner le micro : elles étaient toutes ouies et n’ont pas manqué de questions. Beaucoup de ces questions autour des règles : cette maladie si bizarre…"