Mardi 31 juillet – Colegio San Ramon - El Carmen
Apres 4 heures de trajet depuis Quito, nous voici à El Carmen, dans la province cotière de Manabi. Vivant essentiellement de l'exploitation des ressources hallieutiques (crevettes, picudo, pargo, corvina... Vous aurez bien-sûr compris qu'ils s'agissait d'espèces de poissons!) et de l'agriculture (maracuya -fruit de la passion-, verdes -bananes plantain-, bananes...), cette région est l'une des plus pauvre du pays. La route qui relie la capitale à la côte traverse El Carmen. L'observation de l'intense traffic routier permet de prendre toute la mesure de l'importance de cet axe de circulation: des bus de ligne et des camions (de la camionette à l'énorme truck américain) transportent jour et nuit passagers et produits agricoles de la région vers Quito, où ils seront ensuite distribués dans tout le pays, tandis que les productions du nord du pays suivent le chemin inverse.
Apres 4 heures de trajet depuis Quito, nous voici à El Carmen, dans la province cotière de Manabi. Vivant essentiellement de l'exploitation des ressources hallieutiques (crevettes, picudo, pargo, corvina... Vous aurez bien-sûr compris qu'ils s'agissait d'espèces de poissons!) et de l'agriculture (maracuya -fruit de la passion-, verdes -bananes plantain-, bananes...), cette région est l'une des plus pauvre du pays. La route qui relie la capitale à la côte traverse El Carmen. L'observation de l'intense traffic routier permet de prendre toute la mesure de l'importance de cet axe de circulation: des bus de ligne et des camions (de la camionette à l'énorme truck américain) transportent jour et nuit passagers et produits agricoles de la région vers Quito, où ils seront ensuite distribués dans tout le pays, tandis que les productions du nord du pays suivent le chemin inverse.

La culture des verdes, cet aliment primodial de la cuisine "costeña", fait vivre la majorité des familles des environs d'El Carmen, ce dont nous prendrons pleinement conscience en allant y travailler. De grandes compagnies telles Didimo Arteaga Vera, ou Chiquita, une des premières au monde (propriété d'Alvaro Noboa, magnat équatorien de la banane et candidat malheureux du second tour des élections pésidentielles de novembre 2006) rachètent à bas prix les productions des petites exploitations et emploient à des coûts dérisoires des travailleurs journaliers pour couper, puis mettre en cartons les immenses régimes de verdes. Ce produit ayant un prix de vente très bas, il constitue un des aliments principaux des familles pauvres. Voici ce qu'il est dit de l'activté bananière sur le site du consulat Franco-équatorien dans la rubrique "commerce extérieur": L'Equateur est le premier exportateur et le troisième producteur de bananes au niveau mondial. Bénéficiant de conditions climatiques exceptionnelles et d'un sol très riche, il produit des denrées agricoles d'excellente qualité. Aujourd'hui, l'Equateur est reconnu dans le monde entier pour la qualité de ses bananes, exportées pour la première fois en 1910. La banane est un très bon aliment de par le potassium qu'elle contient, et sa consistance en fait un fruit idéal à tout âge. Les variétés qu'offre l'Equateur sur le marché international sont les suivantes : Cavendish, Orito et Rojo. Le pays compte environ 140 000 hectares plantés et produit des fruits tout au long de l'année. L'activité bananière, à savoir le processus de production, de commercialisation et d'exportation, constitue la plus importante source d'emplois : environ 16 % de la population dépend, directement ou indirectement, de ce secteur. Après le pétrole, la banane est la deuxième source de revenus de l'Equateur, et représente 3% du PIB. L'Equateur exporte également des produits semi-finis dérivés de la banane, tels que la purée de banane, la farine de banane, la banane déshydratée, les pétales et les chips de banane. L'Equateur exporte de la purée de banane, élaborée à partir de bananes Cavendish parvenues à une maturation optimale, depuis 1985.


En Equateur, chaque établissement a son propre uniforme avec ses propres couleurs, nom et insignes. Le port de ces uniformes est obligatoire, et parfois coûteux car ils sont faits sur mesure. Les tarifs aussi changent en fonction des écoles. Celles dites “fiscales” sont publiques et par conséquent gratuites (une fois l’uniforme et la matriculation payés). Les autres, à caractère religieux, sont, comme en France, privées et payantes. Tous les établissements s'affublent des noms de grande renommée comme “Colegio Americano” ou “Universidad International del Ecuador”, mais ces sobriquets ne sont que façades et ne garantissent absolument pas la qualité de l’enseignement et l’accès à des diplômes reconnus internationalement. Ils assurent cependant un certain nombre d'inscriptions en début d'année.





Finalement, l’entrée en matière de ce premier contact avec un public jeune a été satisfaisant. C’est le début de 10 jours de folie!
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