lundi 5 juillet 2010

Un accord Avec Essor Ecuador pour des livraisons de légumes bio pour le restaurant!

Nous sommes allés rendre visite à Simone d'Essor Ecuador avec comme mission de mettre au point un accord pour se faire livrer des légumes bio pour le restaurant.

Simone est installée en Equateur depuis 13 ans dans une jolie maison au milieu d’un hectare de jardin où elle cultive au rythme du soleil, une grande variété et quantité de fruits et de légumes pour nourrir de façon équilibrée les enfants de la région. Des choux aux carottes, de la laitue aux haricots, des patates, des fraises ou des mûres, elle jardine en compagnie d’un seul employé toute la semaine. Un à deux jours sont consacrés aux livraisons qu’elle effectue elle-même à Quito, ou dans d’autres villes.



Après un succulent pot au feu à la française, et un saladier de fraises sucrées de son jardin, nous nous sommes mis d’accord sur une livraison hebdomadaire de ses légumes pour approvisionner notre restaurant.

De cette façon, nous pouvons affirmer que nos légumes sont bio, et espérer attirer une nouvelle clientèle au restaurant. De plus, cette livraison régulière nous facilitera énormément la tâche compliquée d’arpenter les marchés à la recherche du meilleur rapport qualité prix pour cuisiner. En effet, les prix ont la fâcheuse manie de varier d’une semaine à l’autre, faisant également varier notre budget… ! Du coup, première livraison prévue ce lundi à 11h au restaurant !!

Atelier d'education sexuelle avec des adolescentes dans le nord de Quito

Mardi comme prévu à Riobamba, je rejoins Charlène de la fondation PLAN ECUASOL, située au nord de Quito, à La Roldos, pour un atelier d'éducation sexuelle avec quatre adolescentes. PrevenSud avait dejà travaillé à plusieurs reprises avec cette association, et ces jeunes filles avaient déjà suivit des ateliers d’éducation sexuelle à l’école, du coup elles avaient des connaissances sur le sujet, mais il y avait des choses à rajouter : Si elles savent utiliser un préservatif masculin, le préservatif féminin leur était au contraire plutôt inconnu...

Cette discussion de plus d’une heure et demie leur a permis de poser toutes leurs questions, de rétablir à nouveau la vérité sur des stéréotypes bien encrés: se laver n’a aucun utilité pour éviter les grossesses, et il n’existe malheureusement pas de méthode contraceptive pour hommes sous forme de pilule…

Nous avons abordé des sujets importants tels que le machisme, l’égalité entre l’homme et la femme, le droit au plaisir et le respect entre partenaires. Nous en avons conclu que si pour les filles le message passait assez facilement, il faudrait faire d’autres ateliers touchant un public masculin, pour qu’ils réfléchissent également à ces sujets, et que tous soient sensibilisés aux questions liées à la sexualité. Après un repas dans la maison des volontaires de l’association, je suis repartie pour une heure de bus, et pas des plus monotones, direction les bureaux de Prevensud !

Photos du colloque entre ONG organisé par Une Option de Plus le 19/20 juin à Riobamba.

Daniel qui est en train d'expliquer aux autres fondations participantes le fonctionnement du restaurant comme moyen d'autogestion de PrevenSud.




Photos du colloque entre ONG organisé par Une OPtion de Plus le 19/20 juin à Riobamba.

Colloque entre ONG à Riobamba

Ce Weekend direction Riobamba, pour une rencontre entre toutes les ONG relayées par Une option de Plus. Le but était de se rencontrer, de savoir ce que faisaient les différentes associations, et d’échanger sur la façon de gérer au mieux les projets pour arriver aux meilleurs résultats possibles.

Le samedi matin, chaque ONG s’est donc présentée, puis différents intervenants dont Paul Solis, du Ministère qui nous a expliqué les critères requis pour avoir droit à des subventions de leur part.

Le samedi après midi, Daniel a fait une présentation de notre restaurant pour illustrer les projets d’autofinancements auxquels pouvaient avoir recours les ONG.

Le soir direction un petit bar pour décompresser de la journée, ce qui a permis au bon petit groupe de français, volontaires ou en stage, ou membre des ONG simplement, de faire plus ample connaissance.

Retrouvaille le dimanche matin pour une partie consacré aux ressources humaines, avec une bonne partie sur le volontariat. En tans que stagiaire récemment arrivée, j’ai fait part de mon expérience à tout le groupe, en leur expliquant mes démarches pour arriver jusqu’en Equateur !

Le petit plus, ou plutôt le gros avantage, s’est d’avoir pu discuter avec Simone, la fondatrice et présidente d’Essor Ecuador, sur la possibilité qu’elle nous livre les légumes qu’elle cultive. Du coup, je dois aller lui rendre visite dans sa fondation samedi pour discuter des modalités de notre accord.
Une livraison de sa part nous permettrait de faciliter l’approvisionnement du restaurant, d’avoir des prix constants, et d’avoir des produits « bio », pour attirer une nouvelle clientèle au resto.

Charlène la volontaire d’Ecuasol, nous a aussi demandé de venir faire une intervention dans son ONG avec des adolescentes, pour leur parler de sexualité et de moyens de contraceptions : le rendez vous est pris pour mardi !

On est tous rentrés ensemble sur Quito en fin de journée, après avoir assisté à la victoire des Brésiliens sur les Ghanéens, au grand plaisir des équatoriens assis autour de nous dans la gare!

vendredi 11 juin 2010

Ateliers à Pujili

Cette semaine la nouvelle stagiaire, Noémie, est partie à Pujili pour aider Camille, une autre stagiaire, à realiser des ateliers d'éducation sexuelle dans une école. Voici son récit!
Je suis arrivée a Pujili le samedi matin, car c'était la fête de Corpus Christi. J'ai donc passé le weekend à rencontrer les gens, visiter la ville, et à apprendre à danser la salsa ! Le lundi, retour aux choses sérieuses! Je suis venue pour aider Camille une française qui fait un stage dans l'école de Pujili. Elle a préparé des questionaires pour mesurer le niveau de connaissances des élèves.


Nous avons partagé les groupes d'élèves en deux, et pendant que certains jouaient dehors avec des animateurs français en stage également, nous nous lançons pour notre première intervention d'éducation sexuelle.








Les élèves ont entre 12 et 18 dans cette première classe, ils sont en Septimo, ce qui correspond à la sixième environ. Ils sont un peu timides et mal à l'aise au début, mais peu à peu ils se détendent. Nous faisons un tour de présentation de chacun: prénom, âge, et quelque chose qu'ils aiment faire après l'école. Ca a bien marché et la glace était rompue entre nous. Bien que certains professeurs aient essayé de rentrer dans la classe pour assister à notre intervention, nous les avons priés avec beaucoup de diplomatie de s'en aller. En effet, la présence d'un adulte, d'un professeur ou de quelqu'un de l'école les mettait mal à l'aise, et ils ne se livraient plus aussi facilement.

Nous avons commencé par une discussion sur l'amour et la sexualité, en fonctionnant par mots clefs que l'on notait au tableau. Puis nous avons demandé aux élèves d'écrire une phrase en utilisant le plus possible de ces mots, et de la lire à haute voix. Les résultat ont été très variés et étonnants. Si certains nous lisaient des phrases telles que "l'amour, c'est la confiance et le respect entre partenaires", d'autre abordaient le thème de l'abstinence avec des phrases telles que "Meme si un couple est amoureux, il ne faut pas qu'il ai de relations sexuelles avant le mariage". D'autres, plus pragmatiques nous ont lu que "le préservatif est la meilleure facon de se protéger des maladies et du cancer"! Du coup quand un élève se trompait, on le reprenait et on essayait de faire avec lui une phrase plus juste.

La deuxieme partie a été consacrée aué visionnage du film pédagogique sur la sexualité réalisé par l'association il y a quelques années: un jeune n'ose pas aller acheter des préservatif, mais il surmonte finalement sa peur, un couple demande conseil à un médecin pour choisir un moyen de contraception adapté... A la fin du film, nous avons discuté des thèmes abordés et j'ai demandé à un élève volontaire de venir montrer à la classe comment utiliser un préservatif. Nous avons fait cela pour le préservatif masculin et féminin, pour la pillule et le sterilet.

La fin de la séance a été consacrée à parler du SIDA et à lever les idées fausses. Tout le long de la séance nous avons répondu à de nombreuses questions de la part des élèves. Après deux heures et demi de concentration, nous les avons laisser partir en récréation, non sans leur rappeler que nous étions à leur disposition s'ils souhaitaient nous poser des questions de façon personnelle. Nous avons répété ce genre d'atelier avec 6 classes différentes, soit 150 élèves en trois jours!

Le groupe de professeurs et d'employés de l'école ont aussi demandé à ce que nous leur fassions un atelier. Avec une vingtaine d'adultes nous avons donc parlé de la sexualité et des moyens de contraceptions. Beaucoup étaient un peu contre nous, car ils pensaient que parler ouvertement de sexualité allait pousser les élèves à avoir des relations sexuelles. Sachant que plusieurs jeunes filles sont déjà maman dans l'école, nous leur avons répondu que notre devoir est simplement d'informer sur les moyens de contraception et sur les risques du SIDA, et non pas d'encourager les relations sexuelles!

Ils ont finalement bien compris le message, et se sont montrés rassurés. Plusieurs d'entre eux ont appris des choses qu'ils ne connaissaient pas, notamment sur le préservaif féminin (toujours difficile à se procurer en Equateur).

Bilan plus que positif pour tout le monde, et le corps enseignant nous a demandé si nous pouvions revenir une autre fois pour d'autres ateliers!

vendredi 4 juin 2010

le bureau


Pour finir la visite virtuelle des locaux, une photo qui montre notre petit bureau au fond.
Il manque encore une table et un autre ordinateur, mais ca ne nous empeche pas de travailler comme il faut!
Cette semaine on a du reunir de nombreux papiers pour mettre à jour administrativement la fondation, condition pour pouvoir collaborer avec la Chambre de Commerce Franco Equatorienne.
Mais on parlera plus de ce sujet dans un prochain article!

jeudi 27 mai 2010

Le nouveau bureau



Les cartons sont déballés, et voila le nouveau bureau enfin installé!

Le pourquoi du comment s'explique facilement: l'ancien bureau était dans le même bâtiment que le restaurant (qui n'était pas assez rentable), et le loyer était trop élevé pour que l'on y reste. Il a donc fallu trouver une autre solution.

Après un court replis "stratégique" dirons nous, dans l'appartement de Laureline, une nouvelle opportunité est apparue. La tante de Daniel, Eva Lucia De La Cueva, nous a proposé de nous prêter le premier étage de son entreprise de purification d'eau "Quality Life", afin de soutenir l'action de la fondation.
Un bureau ,un accès internet et une ligne téléphonique, sans oublier une grande salle de formation ou de réunion, le tout près du restaurant , nous voilà parés pour un nouveau départ, pleins d'energie pour la suite des projets!



mercredi 26 mai 2010

Le nouveau restaurant



Le restaurant de l'intérieur.

Cela fait maintenant presque trois semaines que le nouveau restaurant est ouvert, tout près des nouveaux locaux de PrevenSud (calle de la Isla Seymour et Rio Coca, à côté du Service d'Immigration).

Nous avons dû fermer le premier restaurant car il n'était pas assez rentable, mal situé, et le prix de la location était beaucoup trop cher.



Mais tout cela est sans regrets, car aujourd'hui, le nouveau local, certes plus petit, n'en a pas perdu ses couleurs comme vous pouvez le voir sur la photo!

Alicia et Deysi se chargent de concocter, du lundi au vendredi, des bons plats, et petit à petit, le restaurant se fait connaitre dans le quartier.

Comme il est situé à coté des bureaux de l'immigration, nos clients sont souvent des policiers.
En plus du petit déjeuné, du café, des jus, ou du déjeuné, qui sont achetés sur place, nous nous chargeons de livrer chaque midi des déjeuners à l'Union Européenne. Les clients sont très satisfaits, et nous pensons donc proposer nos services à d'autres entreprises.

La semaine prochaine nous allons aller rendre une à la caserne des pompiers, située dans le quartier, pour leur proposer de se faire livrer des également.

Même si les bénéfices du restaurant ne nous permettent pas encore de financer complètement nos projets, on a repris confiance!

Si vous passez dans le coin, n'hésitez donc pas à venir goûter à la cuisine d'Alicia, vous repartirez le ventre plein et de bonne humeur, car son sourir est communicatif!



samedi 6 mars 2010

Mars 2010

Alors que nous allions signer le contrat avec la municipalité de Quito, nous nous rendons compte que nous devons attendre un an pour le faire, pour des raisons légales. En effet, notre directeur exécutif (qui est légalement le seul à pouvoir signer ce type d’ententes) nous ayant abandonné sans raison, nous devons attendre de pouvoir le libérer de son titre pour le donner à notre coordinateur général. Il semblerait que des obstacles se mettent constamment en travers de notre route.

D’autre par, Alex s’est chargé durant la première semaine de Mars de contacter une grande chaine de supermarché d’Equateur, plusieurs compagnies de téléphonie mobile, deux banques, une compagnie aérienne et le ministère du tourisme pour présenter le projet et leur proposer de financer une partie de notre projet, leur permettant d’améliorer leur image.

Dans le même temps, Laureline a été à la Chambre de Commerce pour qu’on lui expose un projet de travail solidaire et de promotion des initiatives franco-équatoriennes. Si nous répondons à tous les critères pour participer à leur projet, nous serions dans l’optique d’être financés ou recevoir du matériel d’entreprises solidaires. Notre fondation serait également présentée dans leur site internet et nous permettrait ainsi d’être plus visible.

Pour résumer ces bonnes nouvelles, nous pouvons dire qu’après un long moment d’errance, à engager des personnes intéressées uniquement par le projet dans l’optique d’y prendre le plus d’argent possible, nous trouvons enfin des personnes sérieuses et de confiance, qui sont prêtes à s’investir dans le projet sans contrepartie et dans le seul intérêt de la pérennisation d’une initiative solidaire.

vendredi 5 mars 2010

Février 2010


Au début du mois, nous déménageons le restaurant à un nouveau local situé dans l’avenue 10 de Agosto et Mariana de Jesús. A quelques mètres de là se trouvent les bureaux de l'entreprise électrique et des fournisseurs d'eau de la ville, la coopérative de police, un gymnase, plusieurs vendeurs automobiles et de nombreux commerces... Un endroit idéal pour la vente de repas régulier, les employés devant se fournir quotidiennement en déjeuners.






Mais notre enthousiasme est vite freiné par le vol incompréhensible de la plaque protégeant la réserve d’eau des toilettes. Nous ne saurions exprimer notre colère face à ce genre d’attaques alors que notre mission ici est d’aider la population désinformée.

D’autre part, nous débutons une entente avec la municipalité de Quito à travers Marielena Carrera, que nous connaissions déjà et qui a présenté favorablement notre projet à ses supérieurs. Nous devrions sous peu signer un contrat avec eux pour qu’ils rémunèrent chaque mois le travail de Laureline, la responsable de projet et Daniel, le coordinateur général.

A la fin du mois, ce dernier et Alex, le volontaire francais ont rendu visite aux pompiers de Patate, où nous avions déjà formé Jorge Soria pour qu’ils donnent des cours d’éducation sexuelle dans tout le canton. Nous avons pu présenter le projet au chef des pompiers qui a proposé de former 10 volontaires pour qu’ils continuent le travail de PrevenSud dans leur zone.


Janvier 2010

Après des mois d'efforts pour essayer vainement de sauver le restaurant de la rue Wilson, nous nous voyons dans l'obligation de fermer, et chercher un nouveau local qui pourrait cette fois-ci subvenir aux besoins de Prevensud.

Avec le désintérêt que portait le public à notre initiative, l'abandon inopiné du CONSEP (qui, rappelons-le, est une entreprise publique qui a préféré aller chercher ses déjeuner dans un restaurant n'ayant pas les permis nécessaires pour fonctionner légalement plutôt que d'aider une association à but non lucratif), la démotivation des serveurs, nous a fait ouvrir les yeux sur une réalité navrante : Prevensud n'intéresse pas la population équatorienne.

Malgré le découragement et l'agacement qu'a produit cette nouvelle sur les travailleurs de l'association, nous continuons les activités courantes afin de mener à bien le projet. Nous multiplions les actions de promotion de notre travail auprès des financeurs potentiels et espérons trouver un local sous peu.

Alors que nous vidons les locaux, peignons à nouveaux les murs de la cuisine, remplaçons les carreaux cassés, arrangeons le jardin et réparons les quelques détails abimés par notre passage ou celui des clients, le propriétaire tente de nous soutirer 500 de dollars pour des soit-disant oublis dans les réparations. Preuve à l'appui (l'inventaire des locaux à notre entrée et photos à notre arrivée), nous démentons ses dires et partons avec toujours plus de haine contre les profiteurs (il faut savoir aussi qu'ils nous ont fait payer un loyer de 1100 dollars par mois, alors que le contrat avec les nouveaux locataires n'est que de 700 dollars...).

Nous ne regretterons décidément pas ces locaux...

lundi 11 janvier 2010

Décembre 2009

Au début du mois, PrevenSud présente son projet au cours d'un évènement organisé par le Ministère de la santé, nous permettant de rencontrer de nombreux partenaires et de prévoir des rencontres futures.

Après l'article d'Octobre annonçant des bonnes nouvelles pour le restaurant, il semblerait que la situation se soit renversée. Les employés du CONSEP ayant décidé de ne plus revenir, nous nous étions tournés vers d'autres établissement publics et privés, pour que nos propositions n'aboutissent finalement pas. Il nous faudra donc dès le mois de janvier trouver de nouveaux locaux pour le nouveau commerce à établir et un appartement pour les travailleurs de l'association.

Le mois se termine précipitamment avec les fêtes de Noël, et l'activité reprend dès le 3 janvier.

En cette occasion, PrevenSud souhaite à tous les lecteurs du blog un joyeux Noël et une heureuse année 2010.
Vous touverez dans ce blog les récits des interventions d'éducation sexuelle, de prévention du Sida et des grossesses précoces réalisées en Equateur par prevenSud au cours de la mise en place d'un réseau d'éducation sexuelle.