Après ces trois longues semaines de silence, c'est les bras chargés de bonnes nouvelles que nous revenons vers vous, chers lecteurs! Notre équipe internationale de volontaires expatriées s'est drastiquement réduite car Anne-Sophie Bouru, Anne-Laure Decobert, Anna Postel, Nathalia Ruiz et Nesrine Talbi ont quitté l'Equateur en ce début de mois d'octobre. Laureline Collet, responsable du projet, est la seule survivante encore en poste à Quito. Elle restera sur place jusqu'à ce que l'équipe équatorienne, fraichement embauchée, soit suffisament autonome pour gérer seule l'intégralité du projet.
Ce processus, objectif ultime, est d'ailleurs en bonne voie car Adriana, coordinatrice générale, et Patricio, son jeune assistant, se sont montrés très efficaces durant leurs premières semaines d'activité au sein de la future fondation équatorienne Prevensud. Adriana, après avoir fixé des rendez-vous avec les principaux partenaires institutionnels rencontrés par l'équipe expatriée durant les trois premiers mois du projet, s'est déplacée à Riobamba, dans la province du Chimborazo, afin de faire connaitre nos activités à deux associations travaillant avec le ministère de la santé équatorien, et de jeunes promoteurs indigènes en santé sexuelle et reproductive. Les deux structures se sont montrées extrèmement intéressées par le fait que nous ne travaillions pas qu'avec des adolescents, mais que nos ateliers et formations s'adressaient égalemement aux adultes originaires de tous milieux.
Suite à ce premier déplacement, elle s'est rendue à Guayaquil, première ville du pays située au sud, dans la province du Guayas, où se déroulait du mardi au vendredi de cette semaine le XIV congrès latinoamericain de sexologie et d'éducation sexuelle. Sponsorisé par les principales structures publiques et privées, nationales et internationales agissant dans le domaine de la santé sexuelle et reprodictive, cet évènement a permis a Adriana de présenter directement notre projet aux acteurs stratégiques de la scène équatorienne, tels la coordinatrice générale du ministère de la santé équatorien, chargée de la mise en place nationale des programmes d'éducation sexuelle, de nombreuses associations comptant plusieurs années d'expérience, et bien d'autres dont les contacts nous seront plus que précieux dans la constitution de notre réseau d'information sur les risques liés à la sexualité...
Patricio s'est, de son coté, focalisé sur la préparation de la première réunion avec les promoteurs formés par le Collectif Artishow, laquelle aura lieu à El Carmen (province de manabi) jeudi de la semaine prochaine. C'est en effet à lui que revient la gestion de la partie pédagogique de la fondation, et du meme coup l'interface avec les promoteurs. C''est donc aidé de Laureline qu'il a rempli les fiches de suivi individuel de chaqune de nos personnes relais/promoteurs, et préparé la trame des sujets à aborder durant cette réunion, et durant celle qui aura lieu dans le canton de patate (province du Tungurahua) début novembre. Le principal point à discuter sera l'éventuelle suppression d'un des deux postes d'assistant coordinateur prévus initialement pour la gestion de l'activité du reseau depuis Quito au profit de la gratification financière du travail de deux coordinateurs locaux, un à El Carmen et un à Patate. Il a également poursuivi sa formation en parallèle.
Laureline s'est quant à elle chargé de la planification de l'ensemble des taches à accomplir d'ici à la fin du mois de décembre: les objectifs initialement prévus pour la fin septembre, et qui n'ont pas pu etre atteints à cette date, les objectifs d'ores et déjà fixés pour le 31 décembre 2008, et l'ensemble des activités figurant dans les plans d'action individuels de Patricio et Adriana ont en effet du etre placés sur un calendrier se chargeant un peu plus chaque jour. Le projet commence effectivement à etre connu, et il est fréquent que nous recevions des sollicitations d'établissements scolaires ou d'associations... En parallèle de toutes ces activités, les démarches de légalisation de la fondation équatorienne et la recherche de locaux définitifs dans le centre de Quito pour la fondation et le restaurant se poursuivent... Je pense que vous comprennez mieux à présent pourquoi on est peu bavards en ce moment!
Laureline Collet.
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