Nous avons entrepris il y a quelques semaines la formation de trois personnes à Pisuli, quartier dit marginal au nord de Quito dans lequel nous avions réalisé une intervention mi-juillet. Ainsi Lesli (17 ans), Eduardo (22 ans) et Enma (26 ans) se sont portés volontaires pour suivre les différents ateliers que nous avons commencé à réaliser dans les locaux du Plan Ecuasol.
Le premier d'une série de trois a consisté en une présentation du travail de "promoteur en santé sexuelle et reproductive" et de ses enjeux dans le contexte équatorien. Nous avons insisté sur la nécessité de savoir convaincre les différents public auxquels ils seront confrontés dans l'exercice de leurs fonctions du bien fondé, voire même de la nécessité de ces interventions, en mettant en scène des jeux de rôle les obligeant à évoquer eux-mêmes les arguments qui leur seront objectés par la suite: une mère de famille préocupée par le fait que ses enfants doivent assister à une intervention d'éducation sexuelle à l'école vient trouver le promoteur de santé et lui expose ses doutes quant au bien fondé de cette action... Plus tard, l'impérieuse nécessité pour le promoteur de garder une certaine neutralité dans la présentation des informations a été abordée à l'aide d'un débat autour de l'avortement: Le promoteur devait conseiller une personne désirant avorter en recherche d'informations, sans pour autant influencer sa décision par le biais de ses convictions personnelles. Par toujours facile de rester neutre quant on est sois-même contre l'avortement...mais très constructif au final!
Le deuxième atelier a été consacré à un bilan général des connaissances de chacun concernant les différents contraceptifs. Le but de cet exercice était de faire tomber les derniers mythes subsistant quant à l'efficacité de chacun et à leurs fonctions, tout en renforçant les connaissances déjà établies. Par le biais de classements des contraceptifs à réaliser selon un critère choisi arbitrairement, nous avons mis en lumière la relativité des préférences personnelles des participants pour mieux illustrer l'inportance d'une information dépourvue de tout parti pris.
Il nous restera une séance de formation à réaliser en août, à notre retour d'El Carmen, et dans laquelle les futurs promoteurs devront tout d'abord répondre (sans fautes!) à un questionnaire qui sera corrigé par leurs collègues, puis réaliser eux-mêmes des séances d'information sur des contraceptifs tirés au sort. Ils se veront remettre, au sortir de cette étape, un certificat de formation. Tout un programme!
Le premier d'une série de trois a consisté en une présentation du travail de "promoteur en santé sexuelle et reproductive" et de ses enjeux dans le contexte équatorien. Nous avons insisté sur la nécessité de savoir convaincre les différents public auxquels ils seront confrontés dans l'exercice de leurs fonctions du bien fondé, voire même de la nécessité de ces interventions, en mettant en scène des jeux de rôle les obligeant à évoquer eux-mêmes les arguments qui leur seront objectés par la suite: une mère de famille préocupée par le fait que ses enfants doivent assister à une intervention d'éducation sexuelle à l'école vient trouver le promoteur de santé et lui expose ses doutes quant au bien fondé de cette action... Plus tard, l'impérieuse nécessité pour le promoteur de garder une certaine neutralité dans la présentation des informations a été abordée à l'aide d'un débat autour de l'avortement: Le promoteur devait conseiller une personne désirant avorter en recherche d'informations, sans pour autant influencer sa décision par le biais de ses convictions personnelles. Par toujours facile de rester neutre quant on est sois-même contre l'avortement...mais très constructif au final!
Le deuxième atelier a été consacré à un bilan général des connaissances de chacun concernant les différents contraceptifs. Le but de cet exercice était de faire tomber les derniers mythes subsistant quant à l'efficacité de chacun et à leurs fonctions, tout en renforçant les connaissances déjà établies. Par le biais de classements des contraceptifs à réaliser selon un critère choisi arbitrairement, nous avons mis en lumière la relativité des préférences personnelles des participants pour mieux illustrer l'inportance d'une information dépourvue de tout parti pris.
Il nous restera une séance de formation à réaliser en août, à notre retour d'El Carmen, et dans laquelle les futurs promoteurs devront tout d'abord répondre (sans fautes!) à un questionnaire qui sera corrigé par leurs collègues, puis réaliser eux-mêmes des séances d'information sur des contraceptifs tirés au sort. Ils se veront remettre, au sortir de cette étape, un certificat de formation. Tout un programme!
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