mercredi 8 août 2007

Colegio Cotopaxi et colegio de Tigrillo

Après une première journée de mise en jambes au collège national del Carmen, nous voici parties pour 10 jours de travail intensif dans 13 établissements scolaires de la ville et des environs! Nous commençons ce matin dans le collège privé Cotopaxi avec deux interventions simultanées composées des terceros et cuartos ( troisièmes et secondes) et quinto et sexto ( premières et terminales). Comme à chaque fois dans les établissements privés, les élèves sont plus dissipés que dans le public. La directrice de l'établissement, jeune et dynamique, assiste à une des deux interventions et nous félicite chaleureusement à la fin, ravie des connaissances complémentaires que nous aurons pu apporter à ses élèves.





Nous sortons du premier collège vers 10h30 et, sans avoir le temps de souffler, partons vers l'arrêt où nous devons prendre la ranchera pour Tigrillo. A une heure de trajet del Carmen, Tigrillo est un petit village perdu au milieu des plantations de verdes, ces bananes qui se consomment salées ou sucrées selon leur stade de maturation. Le collège Velasco Ibarra dans lequel nous intervenons est clairement un collège rural. L'ensemble des élèves ne regroupe pas plus de 80 jeunes, tous niveaux confondus, de l'escuela au colegio (de 6 ans à 18 ans).





Après avoir déjeuné avec le directeur, nous visitons le centre de santé de Tigrillo. Une femme médecin se déplace del Carmen une journée par semaine, et il faut donc prendre son mal en patience pour consulter. La santé de la population est un enjeu pour les communautés reculées telles Tigrillo, que l'éloignement des grandes villes rend d'autant plus complexe.




Nous réalisons une charla en début d'après-midi avec l'ensemble des élèves et les quelques parents présents, qui avaient été conviés par le directeur quelques jours avant. Malgré l'hétérogénéité du groupe nous obtenons un bon niveau de participation. Nous rentrons ensuite à El Carmen en camionnette, en route pour les interventions nocturnes au collège national!

Colegio Nacional



Cet établissement, accueillant environ 2000 élèves, est ouvert de jour comme de nuit. Notre première intervention s’est déroulée de nuit, entre 19h et 22h. Cela nous a demandé de faire 2 interventions par équipe dans la même soirée. Il a fallu nous reconcentrer car la dernière heure de cours est toujours la plus pénible! C’est la hantise de tous les enseignants… Elle sous-entend la fatigue de Chacón, et donc la perte rapide d’attention. Pour cela, il est préconisé de faire une petite sieste dans l’après-midi, de prendre quelques vitamines et de manger un clown avant de se jeter dans la gueule du loup!!



En fait, c’est un show permanent. Il ne suffit pas de recracher texto nos connaissances, mais bien de les transmettre (grande différence!). Et faire passer les infos avec humour sans que chacun y aille de son commentaire demande une énergie folle! C’est un challenge de chaque jour et aussi tout l’enjeu du travail, c’est passionant. Voilà les qualités d’un bon enseignant, celui qui sait communiquer aux autres sa passion et non pas celui qui parle sans se préoccuper de savoir si son message est reçu ou non, du moment qu’il a suivi la trame de son cours…

Aucun commentaire:

Vous touverez dans ce blog les récits des interventions d'éducation sexuelle, de prévention du Sida et des grossesses précoces réalisées en Equateur par prevenSud au cours de la mise en place d'un réseau d'éducation sexuelle.