vendredi 16 octobre 2009

Bonnes nouvelles pour le restaurant

Neuf mois après avoir ouvert le restaurant, nous sommes contents d’annoncer que nous avons pour la première fois été bénéficiaires en septembre, et que ce mois d’octobre semble aussi bien parti ! C’est presque un soulagement, et nous tenons à remercier toute l’équipe qui s’est donnée à fond pour ce résultat. Pour l’occasion, nous proposons à tous ceux qui nous lisent un petit rappel de ce qu’a été cette aventure.

Tout commença en novembre 2008, lorsque des petits français et équatoriens parcoururent les rues de Quito, à la recherche d'un foyer chaleureux. Quelle fut leur surprise quand à l'angle de la rue Wilson et 6 de Diciembre, ils trouvèrent, au-delà de leurs espérances, ce nid douillet si mérité ! Les locaux spacieux et l'éclairage généreux, ils ne jurèrent alors plus que par la résidence Wilson... Et une fois le contrat signé, il leur fallut s'armer de patience (et de pinceaux pour l'occasion) pour refaire la décoration, et enfin s'installer comme il se doit. Durant 2 longs mois, l’équipe franco-équatorienne s'attela à la peinture des murs, l'installation un nouveau système d'éclairage, la fabrication des meubles (opérée par l’atelier de menuiserie de la fondation suisso-équatorienne Sol de Primavera, laquelle emploie des jeunes en voie de marginalisation), mais aussi la décoration de l'intérieur, en essayant de donner à l'endroit une petite touche de végétation, sans compter l'ameublement des autres pièces et notamment de la cuisine, cœur de la maison (dans le sens que c'est elle qui ferait vivre l'endroit par les petits plats qu'on y préparerait !).

Ils se virent devoir grimper le volcan Cotopaxi, pour en redescendre, les bras chargés de tables de toutes tailles, de tabourets, d'un bar, d'un comptoir d’accueil, de banquettes et de tables basses, tandis qu'une tempête, de son souffle de glace, tentait de les stopper. Ne parlons pas alors du fardeau que fut le transport en pirogue sur le Rio Pastaza, d'un congélateur, deux cuisinières, deux frigos, deux micro-ondes, de casseroles, des couverts, de la vaisselle, des ustensiles variés, tandis que des indiens réducteurs de tête les poursuivaient armés de sarbacanes aux projectiles empoisonnés. Et une fois les derniers détails de préparation achevés, nos aventuriers intrépides festoyèrent, comme la coutume gauloise le veut, autours de quelques sangliers à la broche... Victorieux, ils étaient loin de se douter qu'un autre danger semblait les guetter lors de leurs prochaines missions : l'administration équatorienne, qui ferait tout pour les empêcher de légaliser la fondation...







Plus sérieusement, après un début très difficile, il semblerait donc qu’aujourd’hui tout soit en route. Et en espérant que nous n’aurons plus d’ennuis du style du cambriolage, nous nous délectons de cette réussite ! Nous nous rappelons également avec humour les premiers temps où la clientèle était très rare. Lorsque la salle était déserte, notre désœuvrement aurait pu en finir avec nos nerfs, et nous regardions désespérément les passants dans la rue, suppliant intérieurement qu’ils rentrent dans le restaurant. Les quelques clients qui venait se voyait d’ailleurs traités aux petits soins, tellement nous étions heureux de pouvoir être serviables !

De janvier à août notre restaurant/cafétéria ouvrait le matin avec une offre de petits déjeuner, le midi des déjeuners, et toute la journée des pâtisseries. Après un temps, nous avons décidé de changer le système. Après réaménagement des locaux, le restaurant a pu proposer ses services du midi jusqu’à 15 heures, en poursuivant l'activité jusqu'à 22heures, proposant aux clients quelques encas et des bières. Sous peu, nous devrions signer un contrat avec le Conseil National des Substances Stupéfiantes et Psychotropes qui enverra ses employés de bureau manger le midi, assurant ainsi une soixantaine de couverts quotidiens. C'était déjà le cas depuis quelques temps, mais l'assurance que celui-ci soit prolongé pour une durée minimum d'un an assurerait le fonctionnement de la fondation pour un long moment.

Au fil des mois, le restaurant s’est fait une image, et bien que l’affaire ne fût pas toujours autonome, tout le monde était très heureux de venir travailler. C’est pourquoi maintenant que l’affaire marche, nous sommes réellement fiers de notre travail.


Voici donc ceux qui font actuellement notre réussite et que nous félicitons à nouveau !


Alicia, notre cuisinière.

Elle nous avait été recommandée par la fondation Sol de Primavera.

C’est elle qui supervise tout ce qui se passe en cuisine, que ce soit pour l’activité comme pour l’hygiène. C’est également elle qui réalise les achats au marché de San Roque une fois par semaine. Merci à elle pour son excellent travail et sa délicieuse cuisine, et nous n’oublions pas que sans elle nous n’en serions sûrement pas là.











Deisy, aide cuisinière.
Elle s’occupe également de la préparation des plats et du nettoyage de la cuisine.

















Ismael, aide cusinier et serveur.
Il aide aussi en cuisine et lors du nettoyage, en plus du service du midi.


























Francisco, serveur.
Il est chargé des services de toute la journée.










Alex Grandemange

1 commentaire:

Ana a dit…

Salut l'équipe gagnante !
Heureuse de voir enfin réapparaître Prevensud sur la toile ! Comme de constater avec soulagement que le projet est réalisable et quasi réalisé. Je croise les doigts pour le contrat avec la Consep et fais confiance à Laureline pour tenir informés au plus vite les lecteurs français. Dans tous les cas, toutes mes félicitations à cette équipe et à la créatrice du projet, pour sa foi courageuse. Tout vient à point à qui sait attendre.... surtout en Equateur, pas vrai ?!

Ici tout va bien, un nouveau petit bout a vu le jour il y a 2 mois et la vie commence à se régler à 3; dans le nord de la France, près de Dieppe.

En vous souhaitant bonne chance pour la suite et tout le meilleur...


Hola el équipo campeon !
Soy feliz saber de nuevo de Prevensud en la tela !! Tambien de comprobar con alivio que si el proyecto se puede hacer y que se esta haciendo, ya casi hecho ! ojala tengan pronto un contrato escrito con la Consep, me quedo pendiente de Laureline pa' que informe lo mas antes a los lectores franceses. En todos casos, les felicito a todos del équipo, los que conozco y los que no, y tambien a la que creo ese proyecto por su fe inaguantable en él y su valor. Todo acaba por llegar por quien sabe esperar dice el dicho francés, pero...... sobre todo en Ecuador !!! ;-))

Aqui, todo bien. Maravilla de la vida : vio luz una miniatura ya hace 2 meses... El ritmo de los 3 se esta haciendo bien en el norte de Francia cerca de la ciudad de Dieppe

Les deseamos a todos mucha suerte y lo mejor a cada uno !

Ana, Fred y el nuevecito Mahelito
Besos

Vous touverez dans ce blog les récits des interventions d'éducation sexuelle, de prévention du Sida et des grossesses précoces réalisées en Equateur par prevenSud au cours de la mise en place d'un réseau d'éducation sexuelle.