lundi 2 juillet 2007

semaine 2

Après presque une semaine sur place et moultes démarches, le planning de nos intervention en Equateur commence à prendre forme. J'avais espéré que cela serait plus rapide, mais c'est souvent comme ca que ca se passe ici!
Le bureau de Nuevos Horizontes étant fermé exceptionnelement ce lundi, on saura demain si les dates proposées pour l'intervention à la prison pour femmes de Quito et à la casa de la Magdalena, centre social pour familles en grandes difficultés sont acceptées: Si c'est le cas, on sera jeudi et vendredi à la prison, samedi à la casa de la Magdalena, et dimanche à Pisuli, pour les familles du Plan Ecuasol, association franco-équatorienne.


Pisuli est ce que les équatoriens qualifient de "barrio marginal", un quartier très pauvre situé dans la banlieue nord de Quito. Il est habité en majorité par des familles pauvres ayant quitté leurs campagnes respectives dans l'espoir de trouver un travail plus lucratif ici. Le résultat de ces "invasions", selon le terme local consacré, est une colonisation progressive des pentes des volcans entourant la ville de Quito par ces quartiers, qui se développent rapidement, toujours plus haut et plus loin du centre ville. Ils sont évidemment dépourvus de services publics tels que les transports en commun, l'eau courante et l'électricité. Le facteur s'arrête à Cotocollao, le dernier bastion civilisé, l'eau (payante) est amenée une fois par semaine par des camions citerne de la minicipalité, et l'electricité, quand il y en a, est fournie par des branchements sauvages réalisés à partir des derniers réverbères, beaucoup plus bas... Pourtant, à quelques détails près, pas de différence avec une autre ville. On trouve de tout ici, du coiffeur pour dames au magasin de chaussures, restaurants, cybers-cafés, boulangeries proposant des gâteaux d'anniversaire... Ce quartier souffre encore de la réputation acquise il y a une vingtaine d'années, lorsque une guerre de gang faisait rage entre ses habitants et ceux du barrio voisin, El Comité del Pueblo. L'âge moyen de la première grossesse est de 15 ans.


Dans ces conditions de grande pauvreté, le Plan Ecuasol assure le suivi scolaire d'une cinquantaine d'enfants du quartier issus de familles en majorité mono-parentales (mère seule élevant jusqu'à 7 enfants). C'est donc avec les plus âgés de ces enfants, ainsi qu'avec leurs grands frères et soeurs et leurs parents, que nous allons travailler dimanche prochain.


1 commentaire:

djamal a dit…

Bon courage les filles, j'espere que tout ce passe comme vous voulez. votre blog est super, j'essaye d'etre à jour pour suivre vos missions, ça m'interesse énormement.
à bientôt
djamal

Vous touverez dans ce blog les récits des interventions d'éducation sexuelle, de prévention du Sida et des grossesses précoces réalisées en Equateur par prevenSud au cours de la mise en place d'un réseau d'éducation sexuelle.