vendredi 5 mars 2010

Janvier 2010

Après des mois d'efforts pour essayer vainement de sauver le restaurant de la rue Wilson, nous nous voyons dans l'obligation de fermer, et chercher un nouveau local qui pourrait cette fois-ci subvenir aux besoins de Prevensud.

Avec le désintérêt que portait le public à notre initiative, l'abandon inopiné du CONSEP (qui, rappelons-le, est une entreprise publique qui a préféré aller chercher ses déjeuner dans un restaurant n'ayant pas les permis nécessaires pour fonctionner légalement plutôt que d'aider une association à but non lucratif), la démotivation des serveurs, nous a fait ouvrir les yeux sur une réalité navrante : Prevensud n'intéresse pas la population équatorienne.

Malgré le découragement et l'agacement qu'a produit cette nouvelle sur les travailleurs de l'association, nous continuons les activités courantes afin de mener à bien le projet. Nous multiplions les actions de promotion de notre travail auprès des financeurs potentiels et espérons trouver un local sous peu.

Alors que nous vidons les locaux, peignons à nouveaux les murs de la cuisine, remplaçons les carreaux cassés, arrangeons le jardin et réparons les quelques détails abimés par notre passage ou celui des clients, le propriétaire tente de nous soutirer 500 de dollars pour des soit-disant oublis dans les réparations. Preuve à l'appui (l'inventaire des locaux à notre entrée et photos à notre arrivée), nous démentons ses dires et partons avec toujours plus de haine contre les profiteurs (il faut savoir aussi qu'ils nous ont fait payer un loyer de 1100 dollars par mois, alors que le contrat avec les nouveaux locataires n'est que de 700 dollars...).

Nous ne regretterons décidément pas ces locaux...

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Vous touverez dans ce blog les récits des interventions d'éducation sexuelle, de prévention du Sida et des grossesses précoces réalisées en Equateur par prevenSud au cours de la mise en place d'un réseau d'éducation sexuelle.