11 juillet 2008.
Deux équipières du projet, Anne-Laure et Anna, se sont rendues au Centre de recyclage des déchets de Zámbiza afin de rencontrer la coordinatrice Maria-Gabriela Mancheno et lui présenter notre projet. Lors de l´édition 2007, le Collectif Artishow avait déjà effectué une intervention d´éducation sexuelle auprès des « mineurs d´ordures », mais dans des conditions assez peu favorables. Cette année nous comptons tenter de nouveau l´expérience et nous avons fixé la date du lundi 14 juillet afin de rencontrer environ 25 « recycleurs » pour une charla de prévention aux risques liés à la sexualité. Espérons que cette date nous portera chance…
Le centre de recyclage des déchets de Zámbiza est une immense déchetterie située au nord de Quito où travaillent, en se relayant jour et nuit, environ 250 « mineurs ». Ceux-ci, hommes et femmes de tous âges, ramassent les déchets, les trient selon s´ils sont ou non recyclables, puis les revendent à des grossistes. Ils ne reçoivent pas de salaire, mais gagnent l´argent des matériaux vendus. Les conditions de travail sont évidemment difficiles, non seulement à cause des odeurs et de la saleté, mais aussi à cause des nombreux dangers que représente ce travail : les objets ramassés peuvent être contondants ou de nature toxique ; il existe également le risque de rivalités, voire de bagarres, pour la récupération d´un déchet de « valeur » ; enfin, la posture corporelle des « mineurs », constamment penchés, est un élément qui rend le travail ardu. Malgré tout, comme nous en informait la coordinatrice, les « recycleurs » font passer leur travail avant tout et à midi, lorsqu´arrivent « les meilleures ordures », tous sont sur le qui-vive.
Si les conditions sont difficiles, elles ont été nettement améliorées par la reprise en main de la déchetterie par la Fundacion Natura, une ONG équatorienne qui traite de thématiques environnementales (http://www.fnatura.org) et la municipalité de Quito. En outre, avec l´aide de l´ONG américaine Extreme Response, une crèche a pu être ouverte sur le site de la déchetterie pour accueillir les enfants des travailleurs. Celle-ci est supervisée par un pasteur évangéliste avec qui nous devrons peut-être batailler pour pouvoir utiliser sa crèche comme lieu d´intervention. La déchetterie, où travaillent des populations très défavorisées, a donc reçu l´attention de plusieurs ONG. Les mineurs sont en effet issus de milieux très humbles, parfois nés de parents qui eux-mêmes ramassaient des déchets, et n´ont pour la plupart pas suivi un cycle scolaire normal. Certains sont de jeunes adultes, d´autres ont plus de soixante ans et continuent leur travail. C´est à environ 25 recycleurs ou recycleuses, sélectionnés par les bons soins de Maria-Gabriela Mancheno parmi les personnes les plus à risques, que nous allons donner lundi notre charla.
Le centre de recyclage des déchets de Zámbiza est une immense déchetterie située au nord de Quito où travaillent, en se relayant jour et nuit, environ 250 « mineurs ». Ceux-ci, hommes et femmes de tous âges, ramassent les déchets, les trient selon s´ils sont ou non recyclables, puis les revendent à des grossistes. Ils ne reçoivent pas de salaire, mais gagnent l´argent des matériaux vendus. Les conditions de travail sont évidemment difficiles, non seulement à cause des odeurs et de la saleté, mais aussi à cause des nombreux dangers que représente ce travail : les objets ramassés peuvent être contondants ou de nature toxique ; il existe également le risque de rivalités, voire de bagarres, pour la récupération d´un déchet de « valeur » ; enfin, la posture corporelle des « mineurs », constamment penchés, est un élément qui rend le travail ardu. Malgré tout, comme nous en informait la coordinatrice, les « recycleurs » font passer leur travail avant tout et à midi, lorsqu´arrivent « les meilleures ordures », tous sont sur le qui-vive.
Si les conditions sont difficiles, elles ont été nettement améliorées par la reprise en main de la déchetterie par la Fundacion Natura, une ONG équatorienne qui traite de thématiques environnementales (http://www.fnatura.org) et la municipalité de Quito. En outre, avec l´aide de l´ONG américaine Extreme Response, une crèche a pu être ouverte sur le site de la déchetterie pour accueillir les enfants des travailleurs. Celle-ci est supervisée par un pasteur évangéliste avec qui nous devrons peut-être batailler pour pouvoir utiliser sa crèche comme lieu d´intervention. La déchetterie, où travaillent des populations très défavorisées, a donc reçu l´attention de plusieurs ONG. Les mineurs sont en effet issus de milieux très humbles, parfois nés de parents qui eux-mêmes ramassaient des déchets, et n´ont pour la plupart pas suivi un cycle scolaire normal. Certains sont de jeunes adultes, d´autres ont plus de soixante ans et continuent leur travail. C´est à environ 25 recycleurs ou recycleuses, sélectionnés par les bons soins de Maria-Gabriela Mancheno parmi les personnes les plus à risques, que nous allons donner lundi notre charla.
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